samedi 23 avril 2016

Grande Maxima

Máxima Acuña, paysanne de Cajamarca, a recu le prix Goldman (considéré comme  le “Nobel vert”), dans la ville de San Francisco aux Etats-Unis. En plus de l’estime de la communauté, c’est la distinction la plus importante au niveau mondial pour la lutte de défense de la terre.

Doña Máxima a recu ce prix en chantant sa chanson: 
Yo soy una jalqueñita
que vivo en las cordilleras
pasteyando mis ovejas
en neblina y aguacero.

Cuando mi perro ladraba
la policía llegaba.
Mis chocitas lo quemaron,
mis cositas lo llevaron.

Comidita no comía,
solo agüita yo tomaba.
Camita yo no tenía,
con pajitas me abrigaba.

Por defender mis lagunas,
la vida quisieron quitarme.
Ingenieros, “Seguritas”,
me robaron mis ovejas,
caldo e cabeza tomaron,
en el campamento de Conga.

Si con esto, adiós, adiós,
hermosísimo laurel,
tú te quedas en tu casa,
yo me voy a padecer.



"Moi je défends la terre, je défends l’eau, parce que ça c’est la vie. Moi je n’ai pas peur du pouvoir des entreprises, je continuerai à lutter. Pour les compagnons qui sont morts à Celendín et Bambamarca, et pour nous tous qui sommes en train de lutter à Cajamarca."




Lectures

En marchant, nous nous encourageons à lire, à poursuivre la marche, sans capituler.
Plus encore aujourd’hui et toujours.
Souvent, notre compagnon Alfredo nous encourage en disant : « Le livre ne nécessite ni piles ni électricité, il peut fonctionner dans n’importe que lieu ». Et bien sûr qu’il a raison : nous pouvons apporter l’envie de faire mieux dans n’importe quel endroit.
C’est comme un outil qui nous guide chaque jour, où que nous soyons : « La lecture est un acte de liberté »- nous dit-il « et le poids du livre dépend de notre propre charge ».
 “Quand une personne se met à lire un livre, elle se met à être le livre: le livre recommence à s’écrire en chacun de nous”. Ainsi insiste Alfredo, et cela nous fait penser que le livre a mille vies que chacun de nous peut faire naître.
Merci, pour ces livres et pour cette passion communautaire pour la lecture.
Maintenant, nous comprenons mieux la phrase «  Combien devons-nous apprendre pour comprendre que nous savons si peu ! »

Cela nous incite à continuer à lire et apprendre chaque jour, et que le chemin est meilleur quand nous le parcourons ensemble.

Daniel nous accompagne

Daniel Canosa, en Argentine, accompagne notre Réseau de ses paroles généreuses.Il y a peu de temps, il nous a partagé une note dans ses “Livres vivants”:
Et une note est parue dans “El Orejiverde” avec ses salutations pour notre anniversaire :
“Une joie de continuer à suivre votre cheminement et de pouvoir le partager” dit Daniel.
Nous partageons ce salut.