samedi 6 octobre 2018

Lino sur le chemin


Je suis Lino Gálvez Blanco, de la communauté El Ahijadero, dans le district de Bambamarca, province de Hualgayoc.
J’ai connu les Bibliothèques Rurales il y a 28 ans, même si cela n’a pas été continu ; j’étais un moment bibliothécaire et après je suis devenu coordinateur.  
Pour moi, la lecture est un apprentissage, le pouvoir de s’auto éduquer, de s’informer, se former et connaître notre réalité, ce que nous vivons, tout comme connaître la littérature.
Avoir des livres dans la bibliothèque ou accéder à la bibliothèque c’est aussi se forger, se valoriser, se former. Cela donne l’énergie d’un bon comportement, pour soi-même. C’est aussi valoriser la littérature et être ensemble avec les livres.  
Dans l’actualité, il y a une méconnaissance de la lecture, aussi bien des anciens que des jeunes. La télévision et le téléphone portable ont pris le dessus et enlèvent beaucoup de temps.  Pour les étudiants dans les écoles et collèges il y a des livres, mais la littérature culturelle, ou communale c’est autre chose. Les livres des devoirs sont les livres de l’Etat pour résoudre un thème, selon eux. Mais c’est autre chose que l’expérience de la littérature andine.
Le défi serait d’arriver à toucher les communautés et aussi les institutions éducatives, parler à la jeunesse pour qu’ils lisent sur notre propre réalité, à ceux qui ont écrit sur la nature andine, nos coutumes, nos communautés en premier lieu.


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