Dire
aurevoir fait souffrir, c’est sûr. Cependant, nous optons pour sentir cette
douleur, ou la possibilité de la ressentir, quand nous choisissons de faire des
connexions authentiques, quand nous construisons nos familles, quand nous
ouvrons nos cœurs. Et le bonheur que nous obtenons de ces connexions, l’enrichissement
de nos âmes, c’est ce que nous gagnons pour assumer le risque.
Avoir
des familles de tous les côtés de la la terre signifie que peu importe où l’on
soit: il manque toujours quelqu’un. Mais nous savons que, même loin, elles sont
présentes; que même si leur chemin parfois se détourne du tien, elles cheminent
cependant encore à ton côté : la distance physique se restreint.
Les
moments de séparation servent aussi à réfléchir et exprimer sa gratitude. En
partant de Cajamarca ma gratitude s’adresse à ma famille cajamarquina, pour m’avoir
invité à faire partie de la sienne. Merci au mouvement des Bibliothèques
Rurales pour m’avoir ouvert le cercle et offert la bienvenue. Merci pour ses
enseignements, pour m’avoir montré que la résistance à ce que nous ne voulons
pas doit être précédée et constamment accompagnée par la création et la
protection de la vie que nous désirons : vivre notre réalité désirée avec
dignité et présence.
Merci de
m’avoir enseigné le courage de se (re)connecter avec nos ancêtres, et à travers
de cette sagesse, avec la Terre et le Cosmos. De m’avoir enseigné l’essence de
la communauté et comment la nourrir.
Merci
pour tous ces apprentissages et beaucoup plus, mais surtout de m’avoir enseigné
par l’exemple comment illuminer le chemin.
Ce n’est
pas plus qu’un « à bientôt”, et que le “bientôt” soit proche.
Lynda Sullivan
26 juillet 2017
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