Dans le cadre
d’une journée de formation organisée par le programme communautaire pour
l’accompagnement de personnes aux capacités projetables – réalisé à l’hôpital
de Socota, des professionnels de la santé, professeurs et parents ont participé
à un atelier appelé « Les cochons d’inde et les renards ». Alfredo
Mires, coordinateur du réseau des bibliothèques rurales de Cajamarca, dirigeait
cet atelier, appuyé par Rita Mocker, la responsable du programme, et les
coordinateurs du programme de la zone.
Dans la
discussion après l’atelier, seront soulignés les mécanismes de privatisation –
chaque fois plus aigus – de la part des petits groupes au détriment de la
majorité. Alfredo a mis en
avant la tendance que nous avons parfois de nous concentrer sur les petits
problèmes – les disputes quotidiennes par exemple – tandis que nous oublions
les problèmes énormes : la destruction de la planète, la manipulation du
système, l’inertie des autorités, la pollution de notre eau pour des projets
d’extraction ou d’enfouissement de déchets, la perte de respect dans notre
société ou la torpeur de nos enfants… “Maintenant nous affrontons des maladies que
nous n’avions jamais connues auparavant, nos rues sont pleines de pharmacies...
Depuis quand nous sommes nous transformés en une société malade? »
Alfredo a salué
et félicité les professionnels de la santé, les professeurs et parents pour
leur excellent travail auprès des enfants qui ont des difficultés qui permet de
les aider à progresser et atténue leurs souffrances.
Plus nous sommes
favorisés dans la vie, plus nous devons apprendre et nous responsabiliser pour
servir ceux qui en ont besoin. Parce que quand nous avons dans notre salle de
classes un enfant qui a des difficultés, ce sont nous et les autres enfants qui
sont les vrais « bénéficiaires » : nous pouvons ainsi apprendre
à être plus solidaires, plus généreux, plus justes et plus humains. »
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