Pas étonnant : ce gémissement prévoyait le
massacre qui allait se dérouler quelques minutes après.
Dix mille des nôtres, y compris des enfants, furent
assassinés au soir du 16 novembre 1532. Dans quelle école, université ou entité
publique fait-on une seule minute de silence, aujourd’hui, pour eux ?
Nous, malgré tout, « nous voilà » et nous honorons nos grands-pères
et célébrons le fait de n’avoir jamais succombé.
Nous ne tombons pas dans le piège des désinformés qui
marchent en proclamant « la rencontre » des deux mondes » « quand
tout a commencé », « le jour de la race » et autres non-sens de
ce style. Parce que la conquête ne s’est pas terminée, la douleur a continué.
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