Amis,
Même si on
vous bat
Ne perdez
pas la foi,
Même s’il y
a des jours tristes,
Ne perdez
pas la foi,
Même si je
vous supplie à genoux ;
Ne me
croyez pas
Aimez la
vie,
Gardez la
rosée
Pour que
les fleurs
Ne souffrent pas des nuits dévoyées qui viendront !
Soyez
heureux, je vous prie
Sortez de vos quartiers sombres
Soyez heureux
pour que je ne meure pas
Abattez la tristesse
Chantez devant la mer.
Donnez-moi
la main, amis.
J’aime la
terre maigre
Qui me
poursuit en boitillant vers l’exil.
Je sais
seulement chanter, mais je t’aime ;
L’aurore
aussi se construit avec des chansons !
Un grand
vent se lève.
Il y a trop de douleur.
Il y a trop de douleur.
Un grand
vent se lève.
J’ai vu
brûler d’étranges rivières.
Manuel Scorza (original en espagnol)
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