mercredi 26 juillet 2017

Famille

Dire aurevoir fait souffrir, c’est sûr. Cependant, nous optons pour sentir cette douleur, ou la possibilité de la ressentir, quand nous choisissons de faire des connexions authentiques, quand nous construisons nos familles, quand nous ouvrons nos cœurs. Et le bonheur que nous obtenons de ces connexions, l’enrichissement de nos âmes, c’est ce que nous gagnons pour assumer le risque.
Avoir des familles de tous les côtés de la la terre signifie que peu importe où l’on soit: il manque toujours quelqu’un. Mais nous savons que, même loin, elles sont présentes; que même si leur chemin parfois se détourne du tien, elles cheminent cependant encore à ton côté : la distance physique se restreint.
Les moments de séparation servent aussi à réfléchir et exprimer sa gratitude. En partant de Cajamarca ma gratitude s’adresse à ma famille cajamarquina, pour m’avoir invité à faire partie de la sienne. Merci au mouvement des Bibliothèques Rurales pour m’avoir ouvert le cercle et offert la bienvenue. Merci pour ses enseignements, pour m’avoir montré que la résistance à ce que nous ne voulons pas doit être précédée et constamment accompagnée par la création et la protection de la vie que nous désirons : vivre notre réalité désirée avec dignité et présence.
Merci de m’avoir enseigné le courage de se (re)connecter avec nos ancêtres, et à travers de cette sagesse, avec la Terre et le Cosmos. De m’avoir enseigné l’essence de la communauté et comment la nourrir.
Merci pour tous ces apprentissages et beaucoup plus, mais surtout de m’avoir enseigné par l’exemple comment illuminer le chemin.
Ce n’est pas plus qu’un « à bientôt”, et que le “bientôt” soit proche.

Lynda Sullivan
26 juillet 2017

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