jeudi 25 janvier 2018

En ré-visant



 

Nous avons publié plus de 150 ouvrages, toujours  à partir, avec et pour le monde paysan.
Quand on voit un livre, on ne se rend pas toujours compte de l’énorme travail que signifie avoir ce joyau entre les mains. Comme nos livres se produisent en communauté, le premier pas est toujours de décider ensemble ce que nous souhaitons conserver et réaliser.
Cela implique cheminer et avoir des réunions avec de nombreuses personnes avec lesquelles nous enregistrons des témoignages ou corrigeons des récits écrits – par les propres habitants des communautés également – des Cahiers du Rescate.  Pour ne jamais perdre ce trésor d’information, nous cherchons différentes manières de les garder: tout un processus de l’ATOC (notre Archive de la Tradition Orale Cajamarquine). Après, il faut décider quels textes ou témoignages feront partie du livre que nous souhaitons publier. Arrivent les transcriptions, le traitement des texts, les corrections, … Nous ajoutons les dessins et transférons le tout à un format éditable.  Chaque livre est comme un nouvel enfant qui naît et apprend à parler.
Ainsi, cela peut paraître très facile, mais ce sont des heures, des jours, des mois et des années de travail minutieux: nous aidons tous comme nous le pouvons la personne responsable de ce processus. Surtout dans la correction de chaque livre.
Corriger est une tâche délicate, et vous n’imaginez pas combien de fautes et failles nous échappent. Lire et relire, voir avec attention chaque détail pour que sorte un livre propre et bien présenté, est un objectif que nous prenons très au sérieux au sein du Réseau.
Cela signifie que nous apprécions les yeux généreux pour nous aider dans chaque correction.
Ce mois de janvier, nous avons eu l’énorme aide volontaire de notre chère amie Ana María Rojas Espinoza, de Santiago du Chili, qui était venue passer un moment avec nous.
Avec beaucoup de dévouement et de mérite, Ana Maria a corrigé l’un de nos livres qui était prêt à être publié : l’Inventaire Cajamarquin de l’Art Rupestre.
Merci, habitants des communautés. Merci, communauté. Merci, Ana María.

 


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